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NieR Automata, la tatane philosophique Testé sur PlayStation 4

De Drakengard à NieR . les créations de Yoko Taro revendiquent leurs choix de design audacieux et leur narration alambiquée, deux subterfuges qui bousculent les conventions et font oublier, dans le meilleur des cas, les errances techniques et les séquences borderline. NieR Automata s'inscrit lui aussi dans cette lignée de jeux éparpillés façon puzzle. imposant au minimum trois à quatre parcours pour enfin démêler les noeuds du scénario imaginé par l'homme au masque d'Emil. Au risque de s'embourber dans un trop plein d'ambition ?

Condition de test.
Ce test de NieR Automata a été réalisé à partir d'une version commerciale import.

Par Puyo. le 7 mars 2017 Ă  16h00

Pour citer un grand sage de notre temps, 2015 est "l’année de tous les possibles ". Après avoir découvert le remake de Final Fantasy VII et Shenmue III . c’est Nier qui aura gagné le droit de revenir d’entre les morts. L’équipe en charge du projet est toujours chapeautée par le même duo et le compositeur Keiichi Okabe est toujours de la partie, accompagné de la chanteuse Emi Evans. Pour couronner le tout, c’est PlatinumGames (encore eux) qui se charge du développement. Une association surprenante vu le peu de succès rencontré par le titre, qui a su pourtant gagner une certaine aura sur la durée. La Paris Games Week devenant cette année plus respectable que jamais, nous avons pu questionner le producteur Yôsuke Kaitô et le réalisateur Yokô Tarô, caché forcément sous son masque d'Emil.

Bande annonce PGW 2015 Trailer

Avant d’échanger avec eux, nous avons surtout pu découvrir les premières images de celui qu’on appelle désormais NieR Automata . Comme d’habitude avec les projets de Yokô Tarô, on nous indique très clairement que le jeu se déroule dans le même univers, mais il n’est pas nécessaire d’avoir joué à Nier (Gestalt) pour plonger dans ce nouvel épisode. Il reprend néanmoins les grandes lignes de son aîné et se présente sous la forme d’un action-RPG dans un monde apparemment ouvert. Concernant le pitch. l’humanité habite désormais sur la Lune, la Terre étant dévastée et envahie par des robots meurtriers. 2B, la jeune femme découverte lors de l’annonce, est en réalité un androïde, dont la mission est de préparer le retour des êtres humains. Avec un oeil masqué, elle rappelle l’héroïne de Drakengard 3 mais son character designer est en réalité Akihiko Yoshida, connu pour son travail sur Ogre Battle, Final Fantasy ou encore Bravely Default. Pour compléter cette équipe, le game designer en charge de Metal Gear Rising . Takahisa Taura, s’occupe de la partie combat, qu’on découvre enfin en vidéo.

Si vous ne connaissez pas Nier. il s’agit à la base d’un titre reprenant peu ou prou la construction d'un Zelda 3D, autour d’un système de combat en temps réel avec un hub central permettant d'accéder à différents donjons. Autant dire que ce concept revisité par PlatinumGames amorce une montée en gamme impressionnante en termes d'action. Le jeu tourne à 60 images par secondes et affiche des décors bien plus détaillés que ceux de son prédécesseur, pensé au tout départ pour la PlayStation 2. L'évolution visuelle se retrouve également dans les animations de l'androïde, munie de deux épées qui flottent dans son dos. Malgré la durée de la vidéo, on aura l'occasion d’apercevoir différents types d’armes, dont un ensemble d’épées à deux mains qui rappellent le design de celles maniées par Nier lui même. Le producteur promet un monde bien plus vaste que le précédent jeu et de nombreux décors, mais cette présentation montrait principalement des ruines envahies par la végétation, à l'image du premier artwork dévoilé à l'E3.

Dans le premier volet, les robots n'étaient pas les ennemis principaux mais sans trop en dévoiler, il était question de visiter une usine abandonnée à un certain moment de l'intrigue. L'aspect de ces robots a visiblement largement inspiré l'équipe de PlatinumGames, qu’il s’agisse de leur apparence ou de leur manière de se mouvoir. Un boss faisait également son apparition, exhibant une deuxième tête située. dans l'entrejambe. Autre élément faisant écho au jeu précédent. le mélange des genres, avec notamment des hommages rendus aux shoot'em up. présents ici sous la forme de boulettes à esquiver, mais également d’un pouvoir de 2B. Ces éléments familiers mélangés avec la très grande influence de PlatinumGames, notamment dans les angles de caméra, donnent à Automata une identité déjà forte tout en montrant des ambitions plus marquées. Le producteur confirme d’ailleurs tout le bien qu’il pense du partenariat entre Square Enix et les équipes de PG, qui devrait donner à la série Nier une résonance internationale.

On attendra une autre preview pour se faire une idée plus précise de la prise en main mais faisons confiance à une équipe qui n’a plus rien à prouver en la matière. Il est temps pour nous de poser quelques questions, à la fois sur la bande-son et la narration. Sans trop en dévoiler, une partie de l’aura de Nier provient de sa musique mais également des différentes fins, qui proposent des changements de points de vue radicaux sur l'histoire. Il était donc important de savoir si on était en droit d’attendre le même traitement pour Automata et la réponse surprend quelque peu. Avec une humilité très japonaise et la voix étouffée par son masque, Yokô Tarô affirme que ces différentes fins étaient davantage la conséquence d’un manque de temps dans le développement, forçant les équipes à réutiliser certains lieux. Volant à sa rescousse, le producteur nous indique en bon communicant que les fans comme les nouveaux joueurs peuvent s’attendre à de nombreuses surprises.

Pour autant, Tarô-san affirme vouloir maintenir un univers mélancolique à l'image de toutes ses productions, mais insiste lourdement sur le fait de ne pas vouloir se répéter. Que cela soit dans la manière de penser le jeu, l'histoire ou les relations entre les personnages, il faudra donc s’attendre à de nouvelles idées. Interrogé au sujet du masque, il nous apprend qu'Emil sera présent "sous une forme ou autre " dans Automata. mais qu'il s'agira plus d'un clin d'oeil que d'un personnage central. Comme les développeurs souhaitent toucher un nouveau public avec ce projet, le producteur rappelle qu’il ne faut pas créer de fossé entre ceux qui connaissent la série et ceux qui la découvrent. On n’en apprendra malheureusement pas plus sur l'intrigue pour cette fois, si ce n’est que la ressemblance entre les robots des deux jeux n'est évidemment pas fortuite.

La fin de l'entretien tournait autour de questions liées à la bande originale, qui a largement participé à l'aspect "sleeper hit " de Nier. C’est donc bien Keiichi Okabe qui reprend son rôle de compositeur, accompagné d'Emi Evans pour l’interprétation. Avec un brin d’humour, Yokô Tarô nous apprend qu'il s’agit d'un ami rencontré à l'université et qu'il est un peu jaloux de lui, tant les questions qu’on lui pose portent plus sur la musique que le jeu en lui-même. Tarô est pourtant ravi de pouvoir travailler à nouveau avec lui, même si l'artiste désormais très demandé commence à peine à proposer des morceaux. En guise de conclusion, nous avons interrogé Square Enix sur l'éventualité de concerts liés à la franchise en Occident, à la manière de Distant World pour Final Fantasy. La réponse spontanée du producteur le poing levé montrait son enthousiasme à ce sujet, frustré semble-t-il par un seul concert pour piano organisé uniquement au Japon. L'espoir est donc permis.

Même s'il est difficile de se faire une véritable impression sur la base d'un trailer. on retrouve l’identité visuelle du premier Nier. 2B faisant quelque peu écho à Kainé dans la manière de se mouvoir. Bien entendu, l’apport non négligeable de l’équipe de PlatinumGames montre déjà un titre très nerveux qui lorgne bien plus du côté du beat'em up grand spectacle que de l'action-RPG à l’envergure plus modeste. Aucune période de sortie n’a été dévoilée pour le moment, mais cette association surprise entre les deux équipes semble bien partie pour donner enfin à la licence la visibilité qu'elle mérite. Et comme tout finit par une chanson, allons-y pour une écoute du morceau The Lost Forest. tiré de la bande originale de Nier .

Successeur d'un étrange Action-RPG devenu culte en dépit de sa technique datée, NieR Automata est bien parti pour déchaîner à son tour les passions d'une certaine frange de joueurs en mars prochain. Bénéficiant désormais du savoir-faire de PlatinumGames en matière de castagne et de mise en scène, le réalisateur Yokô Tarô a mis plus de chances de son côté pour retenir l'attention d'un public élargi, même s'il considère sa dernière oeuvre comme "un jeu de niche bizarre ". Un constat que l'on partage volontiers après avoir goûté aux premières heures de l'aventure dans les locaux de Square Enix.

Bande annonce Bande-annonce date de sortie

Au cas où la démo disponible sur le PlayStation Store soit déjà passée entre vos mains ou devant vos yeux, sachez qu'elle sert - à une courte séquence initiale près - d'introduction au jeu complet. On évitera de gâcher la surprise à celles et ceux qui veulent découvrir tout cela par leur propres moyens, mais on précisera tout de même que ce prologue ne comportait aucune sauvegarde automatique ou manuelle. il fallait le finir d'une traite sans mourir, sous peine de tout recommencer depuis le début. D'après l'attaché de presse en charge du bon déroulement de la preview. le réalisateur souhaitait au départ que le jeu entier soit aussi punitif, avant qu'on lui fasse comprendre que c'était peut-être un peu trop hardcore de se prendre pour Steel Battalion . aussi bien pour des questions d'accessibilité que de potentiel commercial. Du coup, une fois 2B (l'héroïne) et 9S (son partenaire) de retour à la base après leur opération kamikaze, il était possible d'enregistrer sa progression à l'aide de gros terminaux contenant des corps de rechange, puisque la cohérence narrative tient une part importante dans Nier Automata .

De la personnalisation des options, mise en scène comme un reboot de système d'exploitation, à l'installation des puces pour ajouter ou retirer des fonctionnalités sur 2B, tout est justifié. S'il vous prend l'envie de faire disparaître certains éléments d'interface, il suffit d'aller faire un tour dans l'espace mémoire de 2B pour ôter les composants appropriés. Même topo lorsqu'il s'agit d'augmenter les dégâts du drone qui vous accompagne partout, de gagner une capacité de contre ou d'afficher des points de pêche sur la mini-carte - pour peu que sa puce soit elle aussi activée. Plus la compétence est utile, plus son programme occupe de lignes dans la mémoire de l'androïde, au départ assez limitée. Il y a même moyen d'effacer l'OS, à ses risques et périls. En cas de mort, la conscience de 2B sera transférée dans un nouvelle enveloppe identique et il faudra retrouver l'ancien corps pour récupérer tout ce qui n'est pas fourni de série, qu'il s'agisse de puces, d'objets (de soin, de buff ) ou d'armes que l'on aura aussi bien acheté que ramassé.

Autotatane

Un système qui rappelle un peu celui des Souls, même si la possibilité de réaliser des sauvegardes manuelles et de télécharger des données topographiques sur des armoires de serveurs pour affiner la carte des environs change pas mal la donne. Les combats très dynamiques et spectaculaires, fidèles à la tradition de PlatinumGames, sont aussi bien plus fluides et tolérants que ceux imaginés par From Software, notamment grâce à l'esquive magique à la Bayonetta dont on peut abuser en difficulté standard. Le mode facile va même jusqu'à laisser une IA s'occuper des combats en équipant les puces idoines, mais les durs à cuire disposeront des paliers de challenge supérieurs pour mettre leurs réflexes et leurs tactiques à l'épreuves. Plus agréable et plus profond que celui de Nier sans être trop complexe au premier abord, le système de combat s'annonce comme une belle réussite. Entre les enchaînements pêchus, les deux sets d'armes entre lesquels on jongle avec le haut de la croix, les attaques à distance des drones ou le soutien efficace (et adaptable) de 9S, tout fonctionne au poil.

Sur les trois grosses heures de jeu allouées, on a également pu découvrir une petite partie du monde relativement ouvert de Nier Automata. où l'on croisait aussi bien des animaux - à chasser pour leur peau ou à appâter pour les chevaucher - que des humains plutôt sédentaires et des robots en vadrouille. Les quêtes annexes sont distribuées par des PNJ avec des flèches rouges au-dessus de la tête, tandis que l'objectif principal et les missions annexes sont clairement indiquées sur la mini-map. On a eu l'occasion de ramasser pas mal de matériaux de crafting sans vraiment pouvoir s'en servir, à l'inverse de la monnaie, des puces et des armes qui tombaient aussi régulièrement à la fin des bastons. On ne perd heureusement pas trop de temps dans les menus très stylisés, qui rappellent d'ailleurs beaucoup ceux des jeux de Kojima dans sa période PS2. Si l'exploration était souvent limitée par des bâtiments et quelques murs invisibles dans la première zone urbaine envahie par la végétation, on trouvait davantage de liberté dans les terres désertiques, avec des glissades sur dunes façon Journey .

Au terme de plusieurs séquences où les changements de caméra forcés donnaient une fois encore des colorations particulières au gameplay. notre aperçu s'est arrêté juste après un combat de boss assez perturbant - dans le bon sens du terme - qui levait à peine le voile sur un thème et des protagonistes principaux du scénario. Assez pour donner très envie d'en savoir plus, surtout lorsque les plages musicales accompagnant notre bout de voyage avaient le chic pour filer une sacrée chair de poule, et pas uniquement lors des parties chantées. Si l'on est capable de faire abstraction des grands écarts visuels d'un jeu qui aurait très bien pu sortir sur PS3 au regard de certaines textures et modélisations, tout comme Nier était un jeu PS2 glissé dans une PS3, on peut affirmer sans trop de risque que le potentiel de satisfaction et de surprises d'Automata est particulièrement élevé. Rendez-vous début mars, voire fin février pour les adeptes d'import, afin de connaître le verdict final.

Vidéo Gamekult Vidéo de la démo jouable

Test du 7 mars 2017 Ă  16h00

GK Live GK Live

La serveuse Automate

Dans le monde de NieR Automata. la Terre a été purgée de toute présence humaine ou presque, impuissante face à l'avènement des machines. Contraint à un exil lunaire, ce qui reste de l'humanité ne doit son salut qu'au projet YoRHa, un regroupement d'androïdes envoyés en batterie repousser l'envahisseur, dans l'espoir de s'établir à nouveau sur la Planète Bleue. Parmi eux figurent 2B, une unité d'élite spécialisée dans le combat rapproché, épaulée de 9S, une unité de reconnaissance réputée pour ses dons de piratage. Tout en offrant leur aide aux parcelles de résistance encore en place tout autour de la cité en ruines, le duo découvrira au gré des événements les motivations qui animent les machines, loin d'être toutes hostiles, tout en remontant la trace de A2, une unité dissidente qui ne montre absolument aucun signe de relâchement face à l'envahisseur.

Au vu des trous béants de l'intrigue que l'on a bien pris garde de ne pas divulgâcher, il paraît impensable de se contenter de la première fin de NieR Automata. Dans un jeu où les différents "New Game+" ouvrent sur de nouveaux pans de l'histoire à part entière, on en vient même à se demander s'il fallait vraiment envoyer le générique à tout bout de champ, parfois au moindre détour (il y a 26 fins), même si ce jeu de dupes fait partie du trip de déconstruction qui anime l'esprit barré de son créateur. Difficile d'être surpris aujourd'hui par cette alternance de gameplays qu'affectionne particulièrement Tarô (voir l'interview de GK sur le sujet), mais impossible de ne pas nier l'efficacité de ces changements de points de vue, et même d'angles de vue, qui ponctuent les grands moments de cette suite. Fantaisie du créateur oblige, le jeu plonge même constamment dans la matrice de ses androïdes pour des effets de mise en scène efficaces, entre l'interface pensée comme un OS, les perturbations qui se traduisent par de nombreux bugs d'affichage ou la nécessité d'équiper des combinaisons de puces pour personnaliser son propre HUD. Qu'il s'agisse d'afficher les dégâts, sa jauge d'expérience ou tout simplement augmenter sa puissance d'attaque, il faudra augmenter l'espace mémoire disponible et composer avec les limites imposées. Une obsession du "quatrième mur" encore une fois parfaitement maîtrisée pour peu qu'on adhère à la proposition.

Disque de Platine

NieR était un petit miracle un peu fauché avec un système de combat correct mais sans plus. Cette fois, Tarô et ses équipes se sont associés à PlatinumGames, un studio qui n'a plus rien à prouver en matière d'animations, de collisions et de patate douce depuis Bayonetta, en l'an de grâce 2009. Le résultat est aussi explosif que prévu, un vrai déluge de frappes et de voltes digne de Metal Gear Rising Revengeance . autre jeu emblématique du studio, avec un Pod en soutien qui mitraille les cibles comme les guns de Bayo pour ne jamais laisser le décompte des dégâts en paix. NieR Automata. c'est du plaisir à l'état brut et de l'élégance tout en caresses, une nouvelle démonstration des talents de chorégraphes de Platinum, quand le moindre coup parvient à être à la fois délié et percutant, lisible mais sophistiqué, aussi aérien que dévastateur. Un simple saut, une banale prise d'élan et le joueur ressent un plaisir presque félin, le frisson de la souplesse, comme s'il était temps d'exorciser toutes ces années de gym un peu honteuses au collège en s'imaginant en acrobate accompli. La présence d'un pseudo-Witch Time. une esquive qui débouche sur une contre-attaque mortelle et différente suivant l'arme équipée, donne à nouveau un peu plus de relief au système de jeu, qui pèche cependant question profondeur pour tourner constamment à plein régime.

Challenge en sourdine, manque de variété des ennemis et déficit de combos. sur ces trois défauts faciles à identifier, vous ne pourrez vraiment influer que sur la difficulté, à n'importe quel moment d'ailleurs. On vous conseille même vivement de partir en Difficile dès le départ, avec la visée automatique désactivée, pour être certain de ne pas ronronner passée la phase d'apprentissage. Les combos n'atteindront eux jamais la technicité ni la virtuosité d'un Bayonetta, loin s'en faut, même si les améliorations négociées à la forge augmenteront le nombre de hits en même temps que les dégâts. Même les combinaisons possibles de sets d'armes ne parviennent pas pas à débrider la machine, et l'on se contente bien souvent de multiplier les esquives très (trop ?) permissives à la moindre offensive adverse sans chercher à faire dans le raffinement, faute de variété. Même constat pour les phases de piratage associées à l'un des personnages, une excellente idée sur le papier, savamment mise en scène par des artifices visuels et un gameplay de mini-shoot-them-up efficace, mais dont on finit par user et abuser au point de rendre les séquences de combat plus répétitives et hachées qu'on ne le voudrait. Et comme le profil des ennemis ne varie pas vraiment jusqu'au troisième run. et encore, l'impression de tourner en rond devient de plus en plus prégnante à chaque nouvelle étape.

Rond de cuir

Même s'il est induit par le scénario, ce sentiment d'éternel recommencement est d'autant plus flagrant que le pari de monde ouvert est loin d'être réussi. Comme son prédécesseur, NieR Automata interconnecte une poignée de hubs entre eux, entretenant pendant quelques heures l'illusion d'un monde particulièrement vaste, avec une mini-map qui semble s'étendre à perte de stick. La réalité est un peu plus amère, et les différents runs en soulignent d'autant plus les limites. Sorti de la cité en ruines, de la forêt et dans une moindre mesure du désert fatalement vide, on déambule bien souvent de couloirs en couloirs, dans des zones confinées, ce qui n'empêche pas Platinum de truffer le jeu de quêtes annexes qui seraient vite dispensables sans les gros bonus d'XP, de puces et de thunes associés. Comme il faut en prime retourner les valider à chaque fois auprès du dealer. le nombre d'aller-retours et de transferts se démultiplient comme autant de points rouges sur la mini-map. Pas étonnant que les androïdes eux-mêmes en viennent à s'interroger sur le sens de ces quêtes de livraison trop souvent insipides, malgré les dialogues savoureux (et admirablement traduits) qui les accompagnent. Après, en fonction des événements, la topographie des lieux sera régulièrement modifiée, obligeant à quelques détours tout en limitant le fast travel. Et il se trouvera toujours un troupeau d'ennemis à détacher ou de gnous à (dé)monter pour occuper l'espace. Mais NieR Automata reste dans l'ensemble un jeu extrêmement cloisonné et compartimenté, qui plus est loin d'être impressionnant sur le plan technique.

On touche là encore au fameux compromis fluidité / détails qui a envoyé valser bon nombre de beat-them-up dans le décor. Platinum a une fois encore opté pour du 60 fps afin de garantir le dynamisme et l'explosivité qu'un tel jeu mérite. Un pari quasi-constant qui entraîne des concessions assez nettes sur tout ce qui est clipping. crénelage, distance d'affichage et colorimétrie, même si dans le dernier cas on peut surtout y voir un parti pris artistique dans un jeu qui s'efforce à dépeindre un monde en perdition et des lieux éthérés - à l'image de la base lunaire qui sert de centre d'opérations. Ce serait également oublier la richesse des animations, on y revient, et la démesure de certaines séquences. Tous ces moments où la caméra s'éloigne pour mieux mettre en lumière l'insignifiance des personnages, et rendre les phases en 2,5D toujours plus grisantes. Et bien entendu tous ces combats de boss aux noms de philosophes, entre l'attaque d'un colosse mécanique gigantesque façon shoot-them-up. cette danseuse de ballet-robot en quête d'affection et tous ceux qu'on ne s'autorisera pas à spoiler par peur de finir au bûcher. Au bout du compte, on se dit souvent que NieR Automata a de faux airs de jeu PS3 qui aurait sauté une classe, ce syndrome du jeu de la génération précédente pas à sa place qui affectait déjà le premier NieR en son temps.

La somme de toutes les peurs

Oui mais NieR Automata parvient à dépasser tous ces défauts de finition pour imposer son propre style, sa narration morcelée et surtout sa bande son phénoménale. C'est bien simple, le jeu ne serait sans doute pas le même sans le travail colossal de Keiichi Okabe et Keigo Hoashi, au diapason des ambitions grandiloquentes mais toujours sincères de Yoko Taro. Des choeurs qui vous emportent et des percussions tellement appuyées qu'elles vous soulèvent à chaque impact. comme NieR ou Drakengard 3 . on encaisse une telle charge émotionnelle à chaque nouvelle inspiration de la mélodie qu'on en reste sans voix - ou presque, puisque le doublage japonais, totalement inspiré et incarné, donne encore plus d'emphase à ces envolées qui resteront très certainement dans l'histoire de la musique de jeux vidéo. Pardon d'être aussi catégorique, mais sur ce point-là, il n'y a absolument pas débat.

Après avoir parcouru le jeu jusqu'à en découvrir les dénouements les plus importants - compter une grosse vingtaine d'heures au minimum, et bien davantage pour accomplir toutes les quêtes (ou acheter les derniers Trophées. si si) - on préfère retenir de NieR Automata tous ces moments de grâce, toutes ces envolées lyriques, ces combats noyés sous un déluge d'ennemis, de missiles, de boulettes, ou bien encore son scénario cousu de fil noir. Un jeu extrêmement sombre mais tellement habité qu'il en jaillit toujours une once d'espoir. A l'image de ces fleurs cristallines qui éclosent au milieu d'un champ de ruines.

Archiviste du jeu vidéo japonais, Grand Arbre Mojo de la rédaction et plus vieil agent infiltré par Nintendo dans la presse française. Puyo est rédacteur en chef adjoint, ce qui veut grossièrement dire qu'il a la charge de boss mais pas le salaire. A relié les îles de l'archipel francilien pour reforger le katana et fédérer les clans Hellot et Andreyev sous la bannière Gaijin Dash, "le meilleur podcast de France" selon les fans, "c'est quoi cette merde ?" selon PC Gamer.

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bvdm77 Posté le 30 mai 2017 à 17h44

J'ai attendu d'avoir jouer plus de 40h et d'avoir fait les 4 fins principales du jeu. Mais le 7 c'est vraiment honteux. Ce jeu mérite le 8 minimum tant les qualités sont nombreuses. technique au poil, système de combat, intensité, scénario à rebondissements, histoire qui retourne les méninges et fait réfléchir, personnages attachants, originalité du propos (réflexion sur le monde des machines), gameplay varié, direction artistique léchée, musique mémorables, plusieurs fins, quatrième mur brisé.
Enfin bref Puyo tu me déçois franchement. Comment n'as-tu pas pu apprécier ce jeu à sa juste valeur. Ou au moins lui attribuer la note qu'il mérite. Par contre n'importe quel Dragon Quest va se prendre une belle note juste parce que tu adores la série, même si c'est du vu et revu.
Est-ce qu'on peut appeler cela du travail de journaliste ?
Et une fois de plus Gamekult nage à contre-courant. 88/100 sur métacritic, 19/20 sur jv.com, 9/10 sur gameblog, 8.9 sur ign.
Ca confirme mon intention de ne pas renouveler mon abo premier.

JVPholles59 Posté le 30 avril 2017 à 16h39

Bon en relisant le test - et ayant terminé les 5 fins (plus d'autres plus annexes), je pense vraiment que @Puyo est passé à coté du jeu, même si je comprends ses critiques.
Il reste que la (bonne) note est bien sévère et certaines critiques injustifiées ("quêtes secondaires sans relief" sérieusement?). Après tout reste subjectif.

Pour moi le jeu est un indispensable.

Les Plus :
+Le parfait miroir de l’humanité, dans tout ce qu’elle a de pire. et de meilleure.
+Une trame narrative captivante.
+Un univers d’une cohérence rare (jusqu’au menu du jeu).
+Les quĂŞtes secondaires touchantes.
+Les personnages principaux.
+L’échelle des grandeurs.
+Un gameplay dynamique, fluide, varié et plus profond qu’il n’y parait (via les puces).
+Les différents points de vus.
+Le NG+, bien plus qu’un NG+.
+La durée de vie (35h pour venir à bout des 5 fins principales).
+Une bande-son exceptionnelle.

Les Moins :
-Un monde relativement vide et techniquement dépassé.
-Des allers-retours parfois pénibles.
-Un gameplay qui peut être vite répétitif.

Nier Automata est un chef-d’œuvre, un jeu d’auteur par excellence. Une expérience qui mérite vraiment qu'on s'y attarde !

Pimentoto Posté le 27 mars 2017 à 18h25

Merci à Asiragan et DrTenma (Monster ) pour toutes ces précisions, c'est un plaisir de vous lire.

J'ai fini le jeu de mon côté depuis mardi dernier, et j'ai A-DO-RÉ !
Trames A-B-C-D-E (+ quelques trolls) finies en Difficile avec 86h au compteur (dont 4h pour une quête dans le désert ). J'avoue que j'ai bien pris mon temps pour explorer chaque recoin du jeu.

Après avoir relu le test de Puyo, je pense qu'il est passé à côté de quelque chose car je ne l'ai pas retrouvé dans son test => les choses cachées. que Golden Greg mentionne dans le dernier Gaijin Dash.
À titre d'exemple, il y a quelques quêtes annexes qui sont accessibles uniquement que lors de la trame A ou/et B, leurs accomplissements auront de petites répercussions durant la quête principale en ajoutant des dialogues, actions ou présences.
Ces moments provoqueront un fort ressenti envers le joueur, une expérience qui peut fortement impacter sur son jugement final du jeu (c'est mon cas. ).
Toutefois, c'est un aspect caché du jeu qu'on peut très facilement rater si on fonce droit vers l'objectif ou qu'on ne lit rien des dialogues. Mais encore faut-il avoir un coeur assez sensible pour se soucier des malheurs des personnages du jeu. (;_;)
Puis faire ces quêtes en NG+ après avoir fini le jeu, n'aura plus cet effet de surprise et donc d'impact.

Pour finir je dirai, vivement la sortie de l'Ost car c'est clairement l'un des meilleurs Ost de jeux vidéo, tout comme celui de NieR premier.
Ah oui, et vivement la sortie du DLC NieR Replicant + Gestalt Ultra Edition Deluxe Remastered HD Final Chapter ReMiX.

P.S. Ce message n'avait que pour but principal que de tester les nouveaux smileys, ne tenez surtout pas compte de cet avis de seconde zone ou vous ne gagnerez jamais au loto de votre vie après cet instant. switch !

Achille6 Posté le 27 mars 2017 à 06h47

Quelques heures de jeu seulement mais j'aime déjà ce jeu d'amour

DrTenma Posté le 22 mars 2017 à 03h56

J'ai bien lu les notes que tu mentionnes Asiragan et pour revenir dessus donc spoiler

Les robots expérimentent mais ne le font pas forcément dans l'optique d'aborder une évolution contrôlée, l'évolution par l'échec et la répétition est un aspect interessant, pour moi le but étant moins d’apprendre de ses erreurs que de tester le libre arbitre, de fait, les robots étaient prédestinés a reproduire un échec, la véritable évolution aurait donc été qu'ils puissent se détacher d'eux même de cette programmation, à mon sens, c'était là le but de cet expérimentation.
Reproduire continuellement la même séquence pour voir émerger une anomalie, un bug dans la programmation qui pour le coup serait une forme de vie aléatoire, on peut penser que c'est exactement ce qui s'est passé pour Adam et Eve, on peut voir que le réseau était présent grâce à 9S mais qu'il a laissé faire ses nouvelles créations, qu'il les a laissé trouver d'eux même un sens à leurs existence.

De fait, dans cet optique, Pascal et son village est lui même une expérimentation nouvelle ayant la mème finalité.

Maintenant parlons des Android, je pense que tu mentionnes ceux qui apparaissent dans le jeu, ceux qui sont en guerre pour la gloire de l'humanité, alors évidement qu'ils se projettent dans un avenir meilleur, ou ils vivraient avec les humains, leurs créateurs dans un paradis imaginaire, dans les faits, et le jeu l'explique bien, les Android ont vécus une époque ou il n'y avait plus d'humain (disparu vers l'an 4200) et ces Android le savaient, ils n'ont pas pu faire face à cette réalité et ont donc conçus un rêve illusoire autours d'une guerre perpétuelle pour l'humanité en formatant les mémoires nécessaire à leurs survies.

Comme déjà dit, les robots ont plus que symboliquement tué leurs créateurs, ils l'ont fait concrètement, ils se sont donc émancipé de leurs tutelles là ou les Android les ont ressuscité symboliquement pour en faire encore une fois leur raison d’être, d'exister alors oui ça ne veut pas dire qu'ils sont incapable d'évoluer, on peut voir dans le jeu qu'ils savent faire preuve d'humanité mais ça veut surtout dire qu'on a tout fait pour les maintenir littéralement dans l'ignorance ou ils ne voyaient rien, symboliquement, les Android Yorha de combat portent un bandeau recouvrant leurs yeux parce qu'ils ne devaient pas ouvrir les yeux devant la réalité du monde et les opérateurs d'un léger voile recouvrant la bouche parce qu'ils ne devaient pas révéler des vérités qui ne devaient pas l’être.
Concrètement, les Android sont là depuis les événements du premier Nier mais n'ont pas véritablement évolué d'un iota en plusieurs millénaires d'existence, là ou les robots ont cherché un sens dans la vie et un sens dans la mort, n'oublions pas d'ailleurs de base que les Android sont à l'origine des créations censés imiter l'homme, les jumelles Dévola et Popula géraient littéralement des oasis d'humanité dans le précédent Nier et étaient pour le joueur des représentations humaines.

Ils partaient donc avec un avantage certain sur les robots, véritables arme de guerre.

Pour 9S et sa descente en Enfer, un aspect interessant du jeu; une des causes c'est bien évidement sa relation ambiguë qui existe avec 2B, de fait, si lui ne la connait que depuis le début du jeu, nous savons que pour 2B, ce n'est clairement pas la même chose, elle connait ou connaissait 9S infiniment mieux puisqu'elle avait pour mission de l'éliminer s'il en découvrait beaucoup trop (ce qui arrivait régulièrement puisque c'est une version d'android améliorée) pour maintenir l'illusion de la mission des Android. Ce qui explique en grande partie ses interactions avec 9S tout en subtilité avec du recul (raison pour laquelle elle craque pendant la première fin etc).
Un document mentionne même une version du 9S qui a préféré attaquer le premier pour éviter de subir un sort tragique.

Une fois morte, 9S découvre assez rapidement le rôle qu'avait 2B dans toute l'affaire, en fait, je pense même qu'il découvre ça même longtemps avant, pendant le combat contre Adam, celui-ci discute avec un 9S immobile et insinue plus ou moins que 9S veut la mort de 2B, ce qu'il réfute évidement, mais 9S étant une version d'android hautement perfectionné, il ne serait pas étonnant qu'il se soit voilé la face sur cette vérité là, c'est d'ailleurs fortement insinué par plusieurs séquences du jeu, la plus directe c'est quand A2 lui dit qu'il le savait certainement déjà, l'autre c'est quand il massacre un modèle 2B/2E dans une des tours pour "protéger" sa mémoire, dans un premier temps, ce que le joueurs voit c'est une forme sombre et le twist est révélé quand la forme se révèle être un modèle 2B, et qui se chargeait d’effacer de façon régulière sa mémoire à 9S.

Cette attraction/haine joue un rĂ´le important dans sa folie de fin jeu.

Asiragan Posté le 22 mars 2017 à 02h49

Pour répondre à ça, je suis obligé de parler de la fin du jeu donc SPOILER.


C'est expliqué dans le jeu, les robots cherchent a évoluer en expérimentant beaucoup, d'abords en imitant les humains que ce soit en terme de société (village de Pascal, monarchie, religion etc) ou en donnant naissance à une nouvelle forme de vie (Adam et Eve). Dans la deuxième fin, celle de 9S, on peut justement voir que le réseau est spectateur de la mort d'Eve, comme sl il voulait laisser les choses avancer sans intervenir et recueillir des informations nécessaire pour évoluer.

Les androids sont dans une autre approche, ils cherchent a trouver un but, un sens, une finalité a leur vies ("gloire à l'humanité"), les androids se font réinitialiser régulièrement et la finalité de leurs existences repose sur la protection d'une humanité qui n'existe déjà plus, leurs vies n'a donc aucun sens (raison pour lequel 9S expérimente une folie progressive en lien avec les informations qu'il accumule) et l'organisation qui s'est formé autours n'a pour but que de perpétuer l'illusion de la préservation de l'humanité, c'est très visible dans la dernière partie de l'histoire, que ce soit A2 ou 9S, ils n'ont aucun projet d'avenir et d'évolution, l'un a trouvé la force d'avancer dans la haine et la colère qu'il éprouve (même et surtout envers 2B qui et il en est bien conscient n'a fait que le tuer dans un cycle perpétuel) et l'autre a perpétuer un combat éternel contre des robots et au final a mourir pour retrouver ses amis.

De fait, les robots sont véritablement les seuls a vouloir avancer et évoluer de tout le jeu, a essayé de trouver un libre arbitre quitte pour cela a s'autodétruire (le réseau qui se suicide dans une lutte fraternelle), d'ailleurs, A2 est tellement dans la confrontation qu'elle se trompe violemment sur le projet du réseau et détruit non pas une arme pour détruire les "humains" sur la lune mais une arche de Noe. Un symbole d'espoir.

Avec la fin de 9S, adam propose à 9S de l'accompagner dans ce voyage et dans cet arche, en répondant non (ce qui me semble être la "bonne" fin pour lui) il explique qu'il n'en est pas digne.

Dans une des quetes secondaires, un android de la resistance explique qu'en voyant les robots s'essayer à un concept de famille, il a eu envie d'avoir sa propre famille lui aussi, de quoi là encore accentuer l'idée que ce sont bien les robots qui font avancer les choses.

Pas pour rien que je trouve l'écriture au top. La principale différence donc c'est qu'un des deux camps s'est affranchi de l'influence de ses créateurs et pas l'autre qui reste un point central de son existence alors même et c'est le plus ironique dedans, les humains sont morts avant même l'arrivée des aliens, ils sont morts quand le joueur du premier Nier a décidé de sacrifier l'humanité pour protéger ses proches.

En parlant des androids, ils font tout pour que la guerre ne se termine jamais puisque sans la guerre, l'illusion de l'existence de l'humanité n'existerait plus, ils ont donc mis en place un système permettant aux robots d'anéantir la base des androids dont sont issus 9S et 2B.

Un commentaire intéressant, mais je diverge sur certains points.

(Spoil du jeu, ne pas lire si vous ne l'avez pas terminé)


Effectivement, il est bien dit dans le jeu que les machines cherchent à copier les humains, ceci étant, elles s'en montrent incapables sur plusieurs points. Un fichier dans le jeu nous apprends que si une machine tente de reprendre un point de la culture humaine, elle le reproduira à l'identique, même si cela est voué à l'échec. Si l'échec se produit, elle recommencera encore et encore le même processus, répétant ainsi continuellement le même échec. C'est un point sur les machines qui m'avait particulièrement intrigué. Elles sont en effet capable d'une évolution incroyablement rapide en tant qu'arme, mais pour un usage plus "civile" elles sont incapables d'apprendre de leurs erreurs.

Dans le dernier fichier obtenu après la fin du jeu, l'analyse de Psycho, on apprend que les machines avait une priorité. L'évolution. Pour continuer à évoluer, elles ont déjà éliminé leur créateurs, les aliens. Puis se sont rendu compte que si elles éliminaient également les androïdes, elles n'auraient plus de but dans la vie, et donc plus d'évolution possible. C'est à ce moment là que certaines se sont déconnectées du réseau, dont Pascale. Pour les machines la guerre contre les androïdes est une nécessité pour leur évolution et l'absorption de la culture humaine, mais également l'ouverture aux androïdes, représente également un pas vers cette course à l'évolution.
Dans une quête annexe, ce parallèle est bien fait, celle où des machines regardent dans le vide à se questionner leur existences avant que, finalement, l'une d'entre elles ne décide de se suicider en criant qu'elle n'est qu'une arme, et que ce monde ne veut pas d'elle.

Bien évidemment, cet intérêt pour l'humanité est caractérisé par Adam, et son obstination à en découvrir toujours plus sur l'humanité et même à vouloir devenir humain, en reniant sans hésitation son immortalité par la même occasion.

Là où mon avis diverge, c'est sur le fait que les androïdes désirent cette guerre, ce qui est faux. L'une des quêtes nous demande d'aller chercher de la viande d'élan et de sanglier afin qu'un androïde, en vue de la victoire sur les machines, s'exerce à la cuisine afin d'accueillir les humains avec un festin lors de leur retour sur Terre. Certains membres du groupe Yorha désertent par ras-le-bol de cette guerre sans fin (ou par peur), 2B et 9S se demandent même ce qu'ils feront après la guerre et s'imaginent faire du shopping. Anémone, qui pourtant devrait haïr autant les machines que A2, travaille également ouvertement avec le village de Pascal afin de s'approvisionner.
Les androïdes, en dehors du groupe Yorha, se projettent donc plutôt souvent dans l'après-guerre, au final. Mais ils le font assez mal finalement, car chacun attends le retour des humains.

En effet, ils refusent de s'émanciper de l'humanité, de se considérer comme les "héritiers", légitimes ou non, c'est un autre débat, de leurs créateurs disparus et préfèrent rester "soumis" (ce que leur vêtements représentent plutôt bien, finalement).
Et effectivement, l'attitude des machines envers l'humanité a dû provoquer un changement. On note dans certains fichiers des rapports nous présentant des androïdes prenant des repas, afin de copier sur les humains. Ce qui pourrait finalement, après un lent processus, mener vers une émancipation des androïdes.

Là où ça fait mal, c'est que 9S apprend la disparition de l'humanité. Dans un premier temps, clairement, il ne sait pas comment réagir et semble vouloir révéler la vérité à 2B, sans doute dans l'espoir d'un soutien moral. Mais 2B meurt avant, le conduisant effectivement dans la folie et la colère. Contre les humains, contre A2, contre 2B, contre lui-même, il se rend bien compte que quoi qu'il fasse, il ne peut pas cesser d'aimer les humains ce qui le torture d'autant plus. Il se pose donc légitimement la question de son libre-arbitre.

Je vais m'en tenir là pour le moment, mon commentaire est sans doute déjà assez long, et il y aurait tellement à dire sur ce jeu que j'en aurais pour la nuit.

Par ailleurs, mon commentaire précédant faisait, bien entendu, allusion aux machines du village, mais également au premier boss qu'affronte A2, Hegel, très certainement une référence au philosophe Georg Wilhelm Friedrich Hegel. Et je me questionnais sur le sens de ces noms, et si il y avait une allusion qui nous étais destinée à nous, joueurs humains.

L'air de rien, chaque avis et chaque article que je lis sur ce jeu donne une vision différente du scénario en fonction de son auteur, chacun apportant sa pierre à l'édifice. C'est très intéressant

Je ne suis pas contre que les devs laissent au joueur le soin d’interpréter ce qu'il voit, mais pour faire ça, il faut lui donner un minimum de grain à moudre. Là, on a seulement le point de vue des androïdes sur 90% des dialogues, et le reste c'est alloué aux robots sympas, et encore c'est très limité comme point de vue.

Sans parler qu'à côté de ça, il y a tout l'univers que tu parcours qui ne te dit rien, il n'y a pas un truc pour étoffer l'histoire ou le background (et me parle pas des trucs style bulletin ou amende, que tu chopes dans les gros coffres).

J'ai assimilé l'histoire, les propos, et j'ai compris où ils voulaient en venir. Mais si j'ai compris ça, sans que le jeu me tiennent par la main pour me le dire, ce n'est pas grâce à Nier Automata, c'est grâce à tout les autres jeux, livres, séries et films que j'ai vu et qui traitaient de ces thèmes.

Tu prends un nouveau joueur (peut importe son âge), qui n'est pas à fond ou qui n'as pas beaucoup d'expérience sur ces thèmes là, il loupera 70% de l'histoire. Et du coup, il dira, pensera, qu'il viens de jouer à un jeu de merde. Ce qui n'est pas du tout le cas.

Je ne veux pas te spoiler en te dévoilant trop de choses mais clairement, il y a un certain background concret dont on se fout un peu en effet mais ça fait partie d'un certaine thématique à saisir autour du jeu. Il y a beaucoup de choses qui ne s'imbriquent qu'en le terminant, d'autres qui restent volontairement en suspens et libre à interprétation. Je ne sais pas si on peut dire que l'histoire (en tout cas certains niveaux de lecture) n'est accessible qu'avec un minimum de bagage, c'est difficile de savoir quels sont les éléments (expériences, lectures etc. ) qui donnent accès à la détection et la compréhension.

Nexus7 Posté le 20 mars 2017 à 17h02

Merci ça confirme que le portage PC est à éviter pour le moment.

Je l'ai sur PC et j'y joue en 2560/1440 sur une GTX 1080 avec un i7 4790 et le jeu tiens les 60 FPS taf via les paramètres du jeu tranquille sans passer par les paramètres NVIDIA.

malmatox Posté le 20 mars 2017 à 17h00

Ces thèmes sont largement approfondis mais ils ne sont pas prémâchés comme ils l'auraient été dans d'autres jeux ou média. C'est au joueur de se poser les questions et d'interpréter les éléments de réponses qu'on lui donnent. Il y a un certain refus dans ce jeu de suivre les codes actuels, qui consistent à fourguer des cinématiques et des dialogues à rallonge pour tenter d'apporter des explications et de susciter de l'intérêt, mais qui sonnent creux. C'est un peu comme une maxime, simple d'apparence mais très riche lorsque l'on analyse en profondeur: la réponse n'est pas donnée ou évidente.
Le message ici est clair, il faut vivre les choses, d'où cette volonté de faire jouer le joueur, même dans des scènes où on aurait pu se passer de gameplay.
Mais je conçois que l'on puisse passé à côté de tout cela, en abordant le jeu uniquement à travers les codes actuels du média vidéoludique. De ce point de vue là, le jeu a ses imperfections.

Je ne suis pas contre que les devs laissent au joueur le soin d’interpréter ce qu'il voit, mais pour faire ça, il faut lui donner un minimum de grain à moudre. Là, on a seulement le point de vue des androïdes sur 90% des dialogues, et le reste c'est alloué aux robots sympas, et encore c'est très limité comme point de vue.

Sans parler qu'à côté de ça, il y a tout l'univers que tu parcours qui ne te dit rien, il n'y a pas un truc pour étoffer l'histoire ou le background (et me parle pas des trucs style bulletin ou amende, que tu chopes dans les gros coffres).

J'ai assimilé l'histoire, les propos, et j'ai compris où ils voulaient en venir. Mais si j'ai compris ça, sans que le jeu me tiennent par la main pour me le dire, ce n'est pas grâce à Nier Automata, c'est grâce à tout les autres jeux, livres, séries et films que j'ai vu et qui traitaient de ces thèmes.

Tu prends un nouveau joueur (peut importe son âge), qui n'est pas à fond ou qui n'as pas beaucoup d'expérience sur ces thèmes là, il loupera 70% de l'histoire. Et du coup, il dira, pensera, qu'il viens de jouer à un jeu de merde. Ce qui n'est pas du tout le cas.

GreatErash Posté le 20 mars 2017 à 11h23

Merci ça confirme que le portage PC est à éviter pour le moment.

Clairement. J'ai choppé un fixe fait par un habitué qui avait bossé sur les Tales of, ça permet de faire du full screen à la résolution voulue. Cependant ça génère un tearing de psychopathe avec et sans vsync. Et le jeu est 60fps rock stable chez moi mais ça saccade, c'est assez incomprehensible​. Pour le moment c'est pas possible.

Akkou Posté le 20 mars 2017 à 11h01

Ces thèmes sont largement approfondis mais ils ne sont pas prémâchés comme ils l'auraient été dans d'autres jeux ou média. C'est au joueur de se poser les questions et d'interpréter les éléments de réponses qu'on lui donnent. Il y a un certain refus dans ce jeu de suivre les codes actuels, qui consistent à fourguer des cinématiques et des dialogues à rallonge pour tenter d'apporter des explications et de susciter de l'intérêt, mais qui sonnent creux. C'est un peu comme une maxime, simple d'apparence mais très riche lorsque l'on analyse en profondeur: la réponse n'est pas donnée ou évidente.
Le message ici est clair, il faut vivre les choses, d'où cette volonté de faire jouer le joueur, même dans des scènes où on aurait pu se passer de gameplay.
Mais je conçois que l'on puisse passé à côté de tout cela, en abordant le jeu uniquement à travers les codes actuels du média vidéoludique. De ce point de vue là, le jeu a ses imperfections.

Quarante_Deux1 Posté le 20 mars 2017 à 09h36

Sinon, y a choca qui donne son avis sur le portage PC si ça intéresse des gens

Merci ça confirme que le portage PC est à éviter pour le moment.

DrTenma Posté le 19 mars 2017 à 23h08

Ces sujets sont très bien en soi, mais ça aurait été encore mieux s'ils les avaient vraiment approfondis, au lieu de racler seulement la surface. Surtout que ce sont des thèmes vus et revus, et que certains, dans des jeux ou d'autres médias ont racontés mille fois mieux.

Le seul point vraiment très bien dans ce jeu, c'est le gameplay. Tout le reste, ils tentent de faire des choses sympas mais ils restent à la surface des choses.

Demain, je vais faire la troisième partie, mais c'est franchement juste par curiosité, je n'ai aucun espoir.

Ces sujets sont plus que bien, ils sont centrales à l'expérience globale et sont la chose qui fait de ce jeu, un grand jeu, un jeu marquant, on ne se rappellera pas de ce jeu pour son gameplay nerveux mais comme pour le premier Nier, pour sa vision, ses thèmes, sa maitrise de sa sonorité qui vient magnifier l'expérience, de mémoire, je n'ai jamais joué à un jeu qui réussisse aussi bien a accompagner son histoire, ses personnages et ce qu'il essaie de faire passer comme message.

Et non, c'est tout sauf quelque chose de superficiel comme thématique surtout dans la façon dont c'est abordé, le jeu ne vient pas te coller des séances larmoyantes de séance compatissante entres personnages apeurés, des pleurs factices etc, il le fait d'une façon plutôt subtil en offrant et c'est toute la richesse du titre une double lecture à l'expérience, c'est un jeu qui ne prend véritablement sens que dans sa conclusion puisque c'est a partir de cette fin, que le jeu offre des éléments de réponse a certains aspects du jeu, de son début, de ses quêtes (la quête de la fille amnésique, la quête des amoureux qui fuient le danger etc), ou encore dans la répétition amplifiée, le deuxième run avec 9S par exemple qui vient détruire la relation du joueur au médium jeux vidéo (la partie par exemple ou regarde spectateurs les choix d'interface qu'on a soit même fait dans le premier run) et que dire du véritable générique de fin de la troisième étape de son histoire ou le jeu prend du recul avec ce qu'il est pour offrir une expérience méta ou on doit détruire chaque personne ou entité qui a participé au jeu tout en acceptant le fait, qu'on a besoin d'aide pour avancer.

Je me répète encore mais dans cet exercice qu'on remarque qu'on a pas affaire un simple divertissement mais à une œuvre d'art interactive. Le réalisateur est un artiste, il se sert seulement du jeu vidéo (de son gameplay etc) comme d'un moyen pour faire passer un message, une vision et il fait admirablement bien avec les moyens financier qu'il a, alors oui j'aurais aimé que les choses soient peaufinés sur certains aspects mais on parle de détail, le plus important est là, ce jeu a une âme et c'est pas un grand jeu, c'est un très grand jeu pour moi.

Et tout ça joue beaucoup, on parle certainement d'un budget d'a peine 5/10% d'un autre jrpg comme FF15 mais il réussit là Final a foiré, il a réussit a donner une identité au titre, un sens, on n'en sort pas en se disant qu'on a collé des éléments a droite et a gauche pour donner naissance à un jeu, on en sort en se disant que la vision d'ensemble est clair, qu'ils savaient ou ils voulaient aller et comment y parvenir.

Kelun Posté le 19 mars 2017 à 22h30

La folie d'un homme ou comment écrire un commentaire entier et passer pour un con par ceux qui ont fait le jeu, le jeu a un découpage spécifique bien précis, tu as concrètement 3 histoires a compléter, le premier, l'un des plus longs celle de 2B ou tu prends possession du personnage, de ses pensées et de ses réflexions, une fois le jeu "fini", tu as la possibilité de relancer le jeu pour aborder les événements de ce premier run mais avec la perspective d'un autre personnage, qui ne va pas vivre les choses de la même manière, de plus, ce personnage étant plus réceptif aux informations, il offre en plus d'un gameplay différent, plus de profondeur aux différents personnages qui gravitent autours de la première partie de l'histoire.

La troisième partie, c'est la suite direct aux événements des deux premières parties et offre la seule conclusion au jeu, s’arrêter à la première "fin" c'est faire 30% de l'histoire, quand aux quêtes secondaires, le déroulement est classique mais la finalité est bien présente, certaines de ces quêtes offrent une âme à ce jeu, et aux personnages qui gravitent autours, une des grandes thématiques du jeu c'est justement celle faite autour de l’âme, de la conscience, du libre arbitre, des robots du jeu et des Androids qui ne sont théoriquement qu'une série de programmation.

Quand Ă  A2, elle te renvoie ton "coucou" dans la troisieme partie de l'histoire, prochains joueurs, ayez l'intelligence de ne pas etre Kelun et de soit lire les tests ou ce que le jeu te dit Ă  la fin de la premiere "fin".

Je viens de finir la trame B avec 9S, et franchement ça ne change strictement rien à ce qu'on a vu dans la trame A avec 2B, si encore ils avaient des caractères diamétralement opposés et des parties de missions différentes ça pourrait justifier la scission.

Et ce n'est pas le super twist que découvre 9S, que tu as vu venir à 10 bornes dans la partie avec 2B qui va bouleversé les choses. Pareil pour les E.T. C'est limite s'ils ne nous envoient pas un texto avant juste pour nous prévenir.

une des grandes thématiques du jeu c'est justement celle faite autour de l’âme, de la conscience, du libre arbitre, des robots du jeu et des Androids qui ne sont théoriquement qu'une série de programmation.

Ces sujets sont très bien en soi, mais ça aurait été encore mieux s'ils les avaient vraiment approfondis, au lieu de racler seulement la surface. Surtout que ce sont des thèmes vus et revus, et que certains, dans des jeux ou d'autres médias ont racontés mille fois mieux.

Le seul point vraiment très bien dans ce jeu, c'est le gameplay. Tout le reste, ils tentent de faire des choses sympas mais ils restent à la surface des choses.

Demain, je vais faire la troisième partie, mais c'est franchement juste par curiosité, je n'ai aucun espoir.

Fins qui de toute façon n'apportent absolument rien à l'histoire du jeu, parce que bon, sur les 4 à la con que j'ai eu, c'est de l'ordre du. Parti/déserté, on a plus aucunes nouvelles de lui/elle, et rien de plus. C'est juste une phrase sur un écran noir sans cutscène ni rien d'autre.

Sans parler que les pans de l'histoire que tu peux jouer sont aléatoires ainsi que les fins, du coup sur ta première partie tu peux commencer la trame fin, pour suivre sur ta seconde partie avec le début de la trame etc etc.

En gros, ils te font suivre un scénario qui est mélangé sans savoir à l'avance sur quelle partie de l'histoire tu vas tomber. C'est con. C'est comme acheter un livre et que le libraire vous dit vous n'avez que 10 pages à l'intérieur du bouquin mais vous ne savez pas si elles font parties du début, du milieu, de la fin, du prologue ou de l'épilogue de l'histoire. Dans une semaine on vous livrera 10 autres pages et ce sera pareil pour celles là aussi. Etcetcetc jusqu'à la fin du bouquin.

Sans parler des persos présentés rapidement puis ensuite plus aucunes nouvelles, coucou A2.

Ce jeu c'est juste une fumisterie.

La folie d'un homme ou comment écrire un commentaire entier et passer pour un con par ceux qui ont fait le jeu, le jeu a un découpage spécifique bien précis, tu as concrètement 3 histoires a compléter, le premier, l'un des plus longs celle de 2B ou tu prends possession du personnage, de ses pensées et de ses réflexions, une fois le jeu "fini", tu as la possibilité de relancer le jeu pour aborder les événements de ce premier run mais avec la perspective d'un autre personnage, qui ne va pas vivre les choses de la même manière, de plus, ce personnage étant plus réceptif aux informations, il offre en plus d'un gameplay différent, plus de profondeur aux différents personnages qui gravitent autours de la première partie de l'histoire.

La troisième partie, c'est la suite direct aux événements des deux premières parties et offre la seule conclusion au jeu, s’arrêter à la première "fin" c'est faire 30% de l'histoire, quand aux quêtes secondaires, le déroulement est classique mais la finalité est bien présente, certaines de ces quêtes offrent une âme à ce jeu, et aux personnages qui gravitent autours, une des grandes thématiques du jeu c'est justement celle faite autour de l’âme, de la conscience, du libre arbitre, des robots du jeu et des Androids qui ne sont théoriquement qu'une série de programmation.

Quand Ă  A2, elle te renvoie ton "coucou" dans la troisieme partie de l'histoire, prochains joueurs, ayez l'intelligence de ne pas etre Kelun et de soit lire les tests ou ce que le jeu te dit Ă  la fin de la premiere "fin".

malmatox Posté le 19 mars 2017 à 15h10

J'ai fini le jeu pour la première fois à l'instant, et j'ai comme la désagréable impression que Platinum Games m'as mis un bon gros doigt dans le fion là.

Non parce que déjà le jeu dure 7 heures à tout casser en ligne droite, et me parler pas des quêtes hein, ok ce ne sont pas des quêtes fedex pures et dures, mais elles sont inintéressantes au possible, bref, tu commences a maîtrisé le gameplay en sachant ce que tu fais, et boom c'est le combat final, c'est la fin.

Et me parler pas non plus des 12.000 fins, non parce que quand ils considèrent que tu as déserté la mission (donc fini le jeu) et abandonner tout le monde, alors qu'en réalité tu t'es juste tromper de chemin pour poursuivre la dite mission parce que tu ne connais pas encore la carte par coeur et que tu as pris le mauvais embranchement, ça sert juste à rien de mettre autant de fins.

Fins qui de toute façon n'apportent absolument rien à l'histoire du jeu, parce que bon, sur les 4 à la con que j'ai eu, c'est de l'ordre du. Parti/déserté, on a plus aucunes nouvelles de lui/elle, et rien de plus. C'est juste une phrase sur un écran noir sans cutscène ni rien d'autre.

Sans parler que les pans de l'histoire que tu peux jouer sont aléatoires ainsi que les fins, du coup sur ta première partie tu peux commencer la trame fin, pour suivre sur ta seconde partie avec le début de la trame etc etc.

En gros, ils te font suivre un scénario qui est mélangé sans savoir à l'avance sur quelle partie de l'histoire tu vas tomber. C'est con. C'est comme acheter un livre et que le libraire vous dit vous n'avez que 10 pages à l'intérieur du bouquin mais vous ne savez pas si elles font parties du début, du milieu, de la fin, du prologue ou de l'épilogue de l'histoire. Dans une semaine on vous livrera 10 autres pages et ce sera pareil pour celles là aussi. Etcetcetc jusqu'à la fin du bouquin.

Sans parler des persos présentés rapidement puis ensuite plus aucunes nouvelles, coucou A2.

Ce jeu c'est juste une fumisterie.

Je pensais que SE avaient eu la main un peu lourde avec leur message à la première fin du jeu, mais visiblement c'est pas suffisant pour certaines personnes. Pour éclaircir. tu n'as vu que la moitié de la trame narrative. Il y a 5 "vraies" fins, qui se démarquent des fins blagues par un générique qui ne défile pas en accéléré.

Les quêtes participent presque toutes à renforcer l'univers du jeu, font des rappels à l'épisode précédent ou annoncent des éléments de l'histoire à venir. Niveau gameplay ça se traduit souvent par du combat oui, grosse surprise, mais thématiquement elles ont leur intérêt.

Aucune idée de quoi tu parles avec cette histoire de pans du jeu aléatoires, l'histoire est parfaitement linéaire en terme de déroulement.

Kelun Posté le 18 mars 2017 à 18h18

J'ai fini le jeu pour la première fois à l'instant, et j'ai comme la désagréable impression que Platinum Games m'as mis un bon gros doigt dans le fion là.

Non parce que déjà le jeu dure 7 heures à tout casser en ligne droite, et me parler pas des quêtes hein, ok ce ne sont pas des quêtes fedex pures et dures, mais elles sont inintéressantes au possible, bref, tu commences a maîtrisé le gameplay en sachant ce que tu fais, et boom c'est le combat final, c'est la fin.

Et me parler pas non plus des 12.000 fins, non parce que quand ils considèrent que tu as déserté la mission (donc fini le jeu) et abandonner tout le monde, alors qu'en réalité tu t'es juste tromper de chemin pour poursuivre la dite mission parce que tu ne connais pas encore la carte par coeur et que tu as pris le mauvais embranchement, ça sert juste à rien de mettre autant de fins.

Fins qui de toute façon n'apportent absolument rien à l'histoire du jeu, parce que bon, sur les 4 à la con que j'ai eu, c'est de l'ordre du. Parti/déserté, on a plus aucunes nouvelles de lui/elle, et rien de plus. C'est juste une phrase sur un écran noir sans cutscène ni rien d'autre.

Sans parler que les pans de l'histoire que tu peux jouer sont aléatoires ainsi que les fins, du coup sur ta première partie tu peux commencer la trame fin, pour suivre sur ta seconde partie avec le début de la trame etc etc.

En gros, ils te font suivre un scénario qui est mélangé sans savoir à l'avance sur quelle partie de l'histoire tu vas tomber. C'est con. C'est comme acheter un livre et que le libraire vous dit vous n'avez que 10 pages à l'intérieur du bouquin mais vous ne savez pas si elles font parties du début, du milieu, de la fin, du prologue ou de l'épilogue de l'histoire. Dans une semaine on vous livrera 10 autres pages et ce sera pareil pour celles là aussi. Etcetcetc jusqu'à la fin du bouquin.

Sans parler des persos présentés rapidement puis ensuite plus aucunes nouvelles, coucou A2.

Ce jeu c'est juste une fumisterie.

Quarante_Deux1 Posté le 18 mars 2017 à 01h11

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un portage aussi mauvais. Déjà que le jeu est pas un foudre de technique, quand en plus il y a redire sur PC c'est inquiétant. Le framerate est mauvais, le 1080p pas géré correctement (c'est du 900p dans un cadre noir) et il y a trois options graphiques qui se battent en duel.

Platinum s'est pas foulé et ça se voit.

Hum c'est chaud alors à 60€ ça ne passera pas pour moi.
Merci du retour.

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un portage aussi mauvais. Déjà que le jeu est pas un foudre de technique, quand en plus il y a redire sur PC c'est inquiétant. Le framerate est mauvais, le 1080p pas géré correctement (c'est du 900p dans un cadre noir) et il y a trois options graphiques qui se battent en duel.Platinum s'est pas foulé et ça se voit.

Arf dommage. Merci pour ton retour. J'attends un peu pour voir si des patches arriveront, sinon tant pis je le prendrai sur ma PS4 fat du pauvre.

Liverson Posté le 17 mars 2017 à 23h43

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un portage aussi mauvais. Déjà que le jeu est pas un foudre de technique, quand en plus il y a redire sur PC c'est inquiétant. Le framerate est mauvais, le 1080p pas géré correctement (c'est du 900p dans un cadre noir) et il y a trois options graphiques qui se battent en duel.

Platinum s'est pas foulé et ça se voit.

Ouais fin, il dit que retourner voir le pnj qui a réclamé la quête pour la conclure est pénible. Sortie de là, j'vois pas pourquoi le fedex le dérange.
Si c'est scénarisé, faut un début et une validation pour conclure la quête -que ce soit auprès du pnj de base ou non- et si on n'a pas besoin de ça, il ne reste que la possibilité de faire du fedex pour avoir un popup après le dixième rat tué (aucun aller-retour mais paie ton non fedex. ).

Sur ce coup, entre ça et la remarque sur la répétitivité -de la part d'un fan de muso-, j'avoue que je ne comprend pas trop son appréciation.

Cela s'appelle la mauvaise foi.

Ils n'ont pas aimé, tant pis. Peut-être que les jeux vidéo ne les enchantent plus. C'est leur droit.

A nous de ne plus venir sur ce site.

C'est nous qui faisons. Pour le dire grossièrement. On s'en fout de leur avis en fait et de leur Trolls.

Euklif Posté le 14 mars 2017 à 21h50

Je pense que Puyo a justemment mentionne que "les quetes sont heureusement scenarisees" pendant l'emission, mais qu'il a surtout insiste sur le probleme de la forme, a savoir une majorite de quete fedex avec les aller-retours necessaires vers le PNJ qui a donne la quete en question.

Ouais fin, il dit que retourner voir le pnj qui a réclamé la quête pour la conclure est pénible. Sortie de là, j'vois pas pourquoi le fedex le dérange.
Si c'est scénarisé, faut un début et une validation pour conclure la quête -que ce soit auprès du pnj de base ou non- et si on n'a pas besoin de ça, il ne reste que la possibilité de faire du fedex pour avoir un popup après le dixième rat tué (aucun aller-retour mais paie ton non fedex. ).

Sur ce coup, entre ça et la remarque sur la répétitivité -de la part d'un fan de muso-, j'avoue que je ne comprend pas trop son appréciation.

Je pense que Puyo a justemment mentionne que "les quetes sont heureusement scenarisees" pendant l'emission, mais qu'il a surtout insiste sur le probleme de la forme, a savoir une majorite de quete fedex avec les aller-retours necessaires vers le PNJ qui a donne la quete en question.

Oui pendant l'émission, mais ça n'est pas dans le test et dans les points forts et faibles, ce qui donne une fausse impression je trouve. Cependant, je suis d'accord que les allers retours sont parfois pénibles, même si pour moi une composante essentielle de la quête Fedex est également son manque d'impact sur l'implication du joueur (on a en général même pas lu le texte et on l'a oublié sitôt terminée), ce qui n'est pas le cas ici.

Klash Posté le 14 mars 2017 à 16h38

Je pense que Puyo a justemment mentionne que "les quetes sont heureusement scenarisees" pendant l'emission, mais qu'il a surtout insiste sur le probleme de la forme, a savoir une majorite de quete fedex avec les aller-retours necessaires vers le PNJ qui a donne la quete en question.

Akkou Posté le 14 mars 2017 à 11h30

C'est dommage de dire que les quêtes secondaires sont sans relief alors que c'est absolument le contraire. Toutes sont dérangeantes dans leurs conclusions ou dans les situations dans lesquelles elle nous place. Elles ouvrent toutes sur la réflexion. Elles sont toutes servies à la perfection par l'OST. Elles demandent en général un temps de pause après les avoir terminées, si on est d'une grande sensibilité, ne serait-ce que pour écouter le morceau de musique qui démarre à ce moment là.

Vous en connaissez beaucoup des jeux avec des quêtes où l'on assiste à un suicide d'un être après avoir pénétré dans son esprit et avoir assisté à son cri de haine envers le monde?